3 Février 1855- Sous-seing privé de l'achat de la maison du 2 Bd du Nord à Marseille
par Albert Fine et Constance Strafforello
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Entre Mr Louis Marie Guerrero, ancien négociant, et Madme Jeanne Thérèse Martinez, son épouse, de lui autorisée ; les dits époux communs en biens, en absence de contrat de mariage, domiciliés et demeurant à Marseille, rue Ventule n° 14, d’une part, 1° Mr et Madme Guerrero, agissant conjointement, vendeurs sous les garanties de droit et de fait à Mr Fine, acceptant la maison qu’ils possèdent à Marseille, située Boulevard du Nord, auparavant Boulevard des Trois Journées, portant le numéro deux, faisant coin et ayant aussi façade sur les Allées de Meilhan, dite des Capucines, élevée sur cave et rez-de-chaussée, d’un entresol, de trois étages, de mansardes, percée à chaque étage de sept fenêtres sur le dit Boulevard, de quatre fenêtre sur les Allées des Capucines, ayant deux magasins sur le Boulevard et trois magasins sur les Allées. 2° La vente est faite pour le prix de cent quarante-huit mille francs, à compte de cette somme Mr et Madme Guerrero chargent Mr Fine de payer à leur acquit et décharge celle de cent mille francs à Madme veuve Richard à laquelle ils en sont hypothécairement débiteurs ; les quarante-huit mille francs restant seront payables par Mr Fine à Mr et Madme Guerrero trois mois après la conversion de la présente convention en acte public. 3° Le susdit prix portera intérêts au taux de cinq pour cent l’an à dater de trois mois du jour de la conversion de la présente convention en acte public. Si cette échéance arrivée Mr Fine n’était pas mis en mesure de se libérer de la somme de quarante-huit mille francs partie du prix de la présente |
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vente les intérêts de cette somme cesseront de courir de plein droit. 4° Mr Fine aura la jouissance de la maison vendue à dater de Pâques prochaines par la perception à son profit du semestre de loyers à échoir d’avance à cette époque. 5° Les contributions publiques seront à la charge de Mr Fine à dater du premier avril prochain. 6° La présente convention sera convertie en acte public à toute réquisition de l’une des parties et aux frais de Mr Fine, préalablement les vendeurs feront à Me Fortoul, notaire de Mr Fine, la remise des titres de propriété pour être vérifiés, au cas où les titres ne seraient pas réguliers, la présente convention sera de plein droit nulle, de nul effet et comme non avenue. Les parties reconnaissent que la présente vente a été conclue par les soins de Mr Chaillet jeune, ancien courtier de commerce. J’approuve l’écriture ci-dessus J’approuve l’écriture ci-dessus |